Pour nous en apprendre sur nous-même.
L’histoire de Shiddhartha Gautama, futur Bouddha,
peut nous en apprendre sur nous-même.
Shiddhartha Gautama, le futur Bouddha, était un prince indien dont la mère, Maya – illusion – mourut peu après sa naissance, laissant son fils à la garde de son père, un seigneur puissant qui a voulu le préserver de toutes souffrances et de la dure réalité de la vie qui se termine par la mort
Ce que je vais vous raconter est peut-être une légende et de plus elle sera quelque peu embellie par mon imagination, mais qu’importe ! Les légendes sont faites pour nous inspirer, pas pour nous enfermer dans la vérité historique.
Son enfance et son adolescence furent idylliques. Il vécut dans un palais luxueux, entouré de courtisans raffinés et de jeunes filles plus jolies les unes que les autres. Il ne connut ni la douleur, ni la souffrance, ni la maladie, ni le contact avec la vieillesse et la mort. Ses sorties en ville étaient soigneusement organisées pour lui cacher la misère du peuple.
A peine adulte, on le maria avec la belle Yasodhara, dévouée corps et âme, qui lui donna un fils.
Tout semblait parfait jusqu’au jour où il s’échappa du cortège royal et découvrit l’autre face de la réalité : la pauvreté, la maladie, la folie et la mort. Ce fut comme un seau d’eau froide sur son visage. Il rencontra des gens misérables, malades, infirmes, affamés, désespérés. Il vit des cadavres brûler sur des bûchers, consumés par le feu de la mort. Confronté pour la première fois à la misère, la maladie – la lèpre, la paralysie –, la mort, les tourments de l’esprit et l’affliction, il fut saisi d’horreur et de compassion. Il comprit que son existence n’était qu’un mensonge, une illusion, et qu’il devait chercher la vérité, la vraie.
Bouleversé par ce contraste, il se sentit responsable de soulager la souffrance humaine.
Il décida de tout abandonner ; il quitta alors tout ce qu’il avait : son palais, son trône, les courtisans hypocrites, sa femme aimante, son fils aimé. Il partit à la recherche de la sagesse, d’un remède à la condition humaine. Il suivit différents maîtres. Il étudia les philosophies, pratiqua le yoga et la méditation, s’imposa un ascétisme extrême. Mais il ne trouva pas la paix intérieure.
Finalement il se rendit compte qu’il devait trouver son propre chemin, entre les deux extrêmes de l’excès et de l’ascèse. Il prit la décision de s’assoir sous un arbre, déterminé à ne pas se lever tant qu’il n’aurait pas atteint un état extrême d’ouverture d’esprit et de connaissance.
Un jour, il atteint un état d’illumination, d’éveil.
Révélation… Il devint le Bouddha, l’éveillé.
Cette histoire, qui est celle du Bouddha, nous enseigne que nous devons nous libérer des illusions, des attachements et de la souffrance, en prenant de la distance et en suivant la voie du milieu, celle de l’équilibre, de la compassion et de la sérénité.