Capitalism kills cultures !
Titre d’un tableau de Marc HUBERT (Musée des beaux-arts de Charleroi).
Le capitalisme tue les cultures.
Ce piéton, un passant qui tient à bout de bras la partie culture dont il a été décapité et qui voyage vers son passé. N’est-ce pas une interpellation particulièrement pertinente dans la période que l’on vit actuellement où le sang de la culture coule dans une souffrance qui devient indicible ?
La cause : ce foutu corona virus toujours aussi virulent que lors des premières mesures prises sans doute à bon escient, sous le coup d’une réalité plus que « réelle » et de la peur.
Mais aujourd’hui, avec du recul, en devant sans doute se convaincre qu’il faudra dans le futur vivre avec ce virus plutôt que malgré, en prenant des mesures sanitaires, des précautions, et il n’y en a pas trente-six mille, ne faut-il pas se poser la question qu’au-delà de la cause, certains ont peut-être intérêt à entraîner la confusion avec ce qui devient un prétexte ?
I had a dream ... a nightmare !
J’ai fait un rêve… un cauchemar !
C’était bien un cauchemar,
Dans un contexte et une atmosphère
Où la confusion règne,
Et dans laquelle beaucoup en ont marre.
J’étais passé sur l’échafaud et la guillotine
Des plus puissants que moi.
Me retrouvant en sang,
La tête au bout des bras,
Décapité de ce que Churchill considérait en tant
que motif essentielle de la lutte contre le nazisme :
NOTRE CULTURE.
J’en suis sorti malade comme un chien.
Il n’y avait alors plus qu’à appeler un vétérinaire !
Docteur pour chiens et chats de son état
Qui me regonfla d’espoir, de persévérance, de confiance…
And so, I have a dream.
Et alors, j’ai un rêve :
Des jours meilleurs sont devant nous,
Peuplés de rencontres, d’échanges, d’étroits contacts,
En fait, de VIE, pour rendre nos existences bonnes, belles, et dès lors plus acceptables.
Le drapeau blanc est brandi.
Galerie : RDV 00 32 496 952 413
GALERIE DES COLLINES
VAUCELLES
Pour les amateurs, CANAL C propose un reportage ce lundi 12 avril pendant son journal.
Le tournage a eu lieu ce samedi matin dans une bonne ambiance pleine de spontanéité, recadrée par le caméraman metteur en scène et la journaliste : beaucoup d’images et d’échanges verbaux pendant plus d’une heure pour deux minutes trente de bonheur « concentré ».
Merci à Baudrienne Stalpart, artiste, et aux deux visiteurs, regardeurs.
Des petits aménagements de dernière minute et un tableau de Mily Delstanche mis en valeur pour stimuler l'imagination et inviter à rêver : le rêve nous permet de "toucher" ce qu'on n'a pas pu vivre depuis plus d'une année à Binche et ailleurs et continuer à donner du sens à nos existences ; l’essentiel n’étant pas toujours là où le capitalisme et le politiquement correct nous obligent à le trouver.
La poésie, l’art, la culture sont des invitations à ouvrir nos sens, parfois contre vents et marées.
A Vaucelles, la belle !
Et dans le jardin une petite plante, petite mais vivace, qui s'attaque à la muraille d'un Fauville.
Tant de souvenirs du château de Hierges ancrés dans la mémoire... j'en garde une trace bien visible, à portée des yeux.
Et si c'était cela l'art : les représentations qui ont marqué le passé, produit des émotions vécues au présent et qui, dans le futur, enracinent une trace dans l'histoire de l'humanité.
C’est donc le futur qui "jugera" et fera la part des choses entre l’art et l’artisanat.
P.S. Cette sculpture était exposée au pied de la tour du château de Hierges. Photo © J.H.
« La vue nous aveugle ».
En art, on fait la distinction entre le spectateur d’une exposition et le regardeur.
En physiologie, en psychologie, même chose, on parle du récepteur et du percepteur des informations extérieures… « voyez-vous » la différence essentielle ?
Couper le sens de la vue pour se concentrer un instant plus ou moins court ou long, c’est laisser place à une capacité de perception amplifiée des quatre autres sens : l’odorat, le goût, l’audition et surtout le toucher particulièrement lié à l’affectif, mais aussi de celui de l’équilibre lié à la notion de stabilité.
C’est solliciter également l’autre versant de la pensée : celui de l’intuition, de l’art, de la poésie d’où on peut se permettre de se donner à vivre d’autres informations que celles décortiquées sur le versant de la raison ; c’est ne pas oublier que le soleil dans son mouvement perpétuel éclaire les deux versants, l’un et puis l’autre, de sa lumière qui peut nous conduire du savoir raisonnable, parfois flatteur, pour ne pas dire trompeusement louangeur à la connaissance*, beaucoup plus en phase avec une sensibilité où le réel enjeu est l’humain. Et ne confondons pas alors sensibilité et sensiblerie !
Dans les musées, il est possible d'entrer en contact avec certains aspects de la recherche de l’universel.
Voici ce que Roger RAVEEL, considéré comme l'un des plus grands artistes belges, a recherché par le canal de son art si particulier (Expo Bozar rétrospection), voir la photo.
Et ce 30 mars 2021, la lumière brillait dans la Galerie Ravenstein
*Con… naître : naître avec ; en l’occurrence, laisser mourir une partie de sa personnalité – fondée sur des a priori, présuppositions de son milieu d’origine, de son éducation, de ses apprentissages, de ses expériences de vie –, comme, en toute conscience, le connaisseur avisé coupe énergiquement certaines branches des arbres fruitiers ou le gui parasite pour que les fruits produits dans le futur soient meilleurs, plus beaux et bons, le tout sans excès.
Expo Bozar rétrospection.

Galerie Ravenstein (photo© J.H.).

Et une pensée de Banksy www.deodato.be.

Rouler à vélo le nez dans le guidon
Mais, de temps en temps, redresser la tête
Se donner ainsi l’opportunité, chez soi, de méditer…
Nos origines et notre devenir : la Nature !
De l’intérêt de la respecter
J.H. 21/03/2021. Photos © GSM Sony, XPERIA,. Sur les hauteurs entre Treignes et Vierves, et à Le Mesnil.
Mystères dans la petite maison isolée dans la campagne !
Une fois les tentures et rideaux tirés, qui sait ce qui se passe dans les intérieurs tant physiques -les demeures - que psychologiques - les âmes ! Mystère !


Ce dimanche 07 mars 2021, la Nature présente des œuvres éphémères à la Galerie des Collines de VAUCELLES. Photos © J.H.
L'ART n'est-il pas fondamentalement l'apanage de la Nature ?
"Toute forme ne fait que limiter du vide pour l’arracher au chaos.
L’acte de peindre doit être l’agir du non-agir, l’agir naturel, sans désir, qui n’est pas tourné vers le moi.
C’est par l’oubli de soi qu’on obtient la fusion avec le Ciel."
(F. Verdier).
Paysage d'hiver dans la vallée du Viroin.
Acrylique et laque sur toile 60 cm x 80.

Mystères de la petite maison (acrylique et laque sur toile 60 cm x 80).

Pour « EN AVOIR LE CŒUR NET »
Au début des années 60, j’ai entendu, dans mon petit village de Le Brûly, un de mes voisins, Jacques L., affirmer qu’Annie Cordy avait une résidence à Oignies et y passait de temps en temps des jours de vacances. A l’époque, ça m’a subjugué. Pour en avoir le cœur net, ce dimanche, de passage à vélo, j’ai interrogé un vieil homme du village qui respirait le beau temps et l’air pur. Une belle rencontre : il m’a même parlé de personnes de mon village natal et confirmé les faits avec détails.
« Demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l'on vous ouvrira la porte. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve et l'on ouvre la porte à qui frappe. » Matthieu.
J’en profite pour « affirmer » que cela me semble important de poser des actes par rapport à son passé pour EN AVOIR LE CŒUR NET et c’est d’ailleurs Jacques Brel qui affirmait que dans la vie il vaut mieux avoir des remords que des REGRETS. Je pense notamment qu’il est fondamental d’interroger ses propres racines quand il est encore temps, c’est sur l’histoire du passé revisitée, recadrée, réaménagée en termes de sens que se construit le présent, socle solide ou non du futur. A méditer.
P.S. Dans la langue française, le "cœur" a toujours symbolisé le siège des états d'âme et des pressentiments. "En avoir le cœur net" correspond donc à savoir clairement à quoi s'en tenir, à ne plus se faire d'idées.
La lumière est au bout du tunnel. Photos J.H © . Vaucelles ce 21/02/2021.