28 octobre 2023
L’existence est limitée dans le temps
Retour sur une expérience vécue récemment.
Grimper l’Alpe d’Huez à vélo
C’est affronter vingt-et-un virages
Qui s’enroulent autour de la montagne.
Qui culmine à mille huit cents mètres.
C’est réaliser un rêve partagé
Par tant de cyclistes passionnés.
Mais
C’est la nécessité d’un entraînement rigoureux
Qui prépare le corps et l’esprit.
C’est le choix de laisser la voiture au pied
Pour pouvoir redescendre en cas de panne,
Pour savourer la récompense après l’effort.
Une fois au sommet, que voit-on ?
D’autres montagnes, au loin.
De retour au bas de la montée, que constate-t-on ?
Accoudé à la voiture patiente,
Que d’autres cols fameux sont ouverts dans la région.
A quoi pense-t-on ?
Que d’autres défis nous attendent
Dans les Alpes, dans les Pyrénées, et ailleurs
En Italie, en Espagne, et dans le monde
Il y a tant de côtes et cols célèbres à gravir
Que les grands tours cyclistes nous font découvrir.
Alors ne faut-il pas reconnaître et admettre
Qu’une vie d’humain ne suffit pas à les conquérir tous ?
La vie nous propose
L’existence limitée dans le temps
Nous impose
Et nous oblige à choisir.
Et si possible sans trop de regrets à la fin du parcours
Car il n’y a rien de plus triste et déprimant que les :
“Ah si j’avais su !”
“Ah, si c’était à refaire !”
Quand le temps presse.
Texte et photos ©José Hubert, référence à Nelson Mandela.
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