J’avais rêvé d’un voyage au-delà des habitudes.

D’une traversée vers l’autre rive de l’inconnu.

Où m’attendait l’œuvre d’une vie.

Celle d’un homme Modeste et marcheur, facteur de nouvelles et de rêves.

Un homme nommé Cheval, comme un signe du destin.

Qui allait bâtir son palais avec la force d’un cheval de trait.

Et la folie d’un visionnaire, défié par les normes.

C’est l’histoire d’un homme aux sens éveillés.

Qui s’émerveillait devant les splendeurs de la nature.

Et qui les faisait siennes par son acharnement .

C’est l’histoire d’une vie pleine, entre action et contemplation.

Entre bonheur et malheur, entre amour et deuil.

C’est l’histoire d’un homme qui a regardé la mort en face.

Et qui lui a offert son œuvre, son âme, son éternité.

Les spécialistes diront que c’est de l’art naïf.

Mais quelle est belle et pure la naïveté libérée !