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José HUBERT, actualité et réflexions
3 novembre 2023

Penser, anticiper.

          Et si on prenait le temps, pour une réflexion sur l’impact de nos pensées concernant notre réalité vécue au quotidien.

          N’avons-nous pas un certain pouvoir pour créer notre avenir en fonction de nos aspirations transformées en demandes authentiques plutôt qu’en attentes passives ?

          A tout moment, n’est-il pas utile que la vigilance et le discernement nous alertent contre le risque de s’enfermer dans des schémas mentaux destructeurs, qui nous font souffrir inutilement et nous privent de profiter de la vie ?

          Être le plus lucide et positif possible ; anticiper judicieusement sans se noyer dans des ruminations excessives et alors agir en conséquence.

 

Des personnes pensent naturellement de façon abstraite ; d’autres, spontanément, y mettent des représentations du passé, du présent ou du futur, voire même un assortiment des trois, doux, sucré, salé, poivré, pigmenté, détonant quelques fois. Quand les supputations concernent l’avenir et que les projections sont plus sinistres les unes que les autres, cela peut s’avérer dramatique.

Le laboureur lucide et positif prépare son champ pour semer avant de récolter. Anticiper judicieusement grâce à l’élaboration de scénarios mentaux relève du même élan préparatoire. Cela peut faciliter l’existence. Car, en toute inconscience, ne fait-on pas tout pour se donner raison le moment venu par rapport aux anticipations élaborées dans le passé ? Quand il s’agit de « plans catastrophes », le processus s’avère identique avec une orientation d’esprit branchée sur le négatif. On remue alors un terreau malfaisant, logiquement propice à une mauvaise récolte. Récolte, à tous coups, désagréable et limitative dans le quotidien. Néanmoins, dans un second temps, on peut alors jouir de s’être fait souffrir, preuve à l’appui qu’on avait raison ! C’est le piège que tend parfois l’inconscient quand il offre une récompense méritée à la suite d’un supplice préalable. « Faut-il inlassablement gagner des plaisirs à la sueur du front ? Faut-il nécessairement enfanter, dans la douleur, des actes participant à l’élaboration d’une meilleure estime de soi ? »

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