"Les nom dits", exprimés à des personnes de confiance, lors d’un moment où plane le sentiment de respect et de compréhension, qui, révélés, hors de leur contexte, en tout ou partie, sont transformés, exagérés en « trop dits »[1], conduisent à des rumeurs ce qu’aime la foule[2] des anonymes qui y trouvent l’occasion d’exprimer inconsciemment leur part d’ombre, et pas le peuple des gens mesurés et responsables.

Donc parfois : « On ferait mieux de se taire » par rapport aux expériences de vie de certains. Il est impossible de se mettre à la place de l’autre. Ce serait possible si on avait les mêmes valeurs, les mêmes références, la même éducation, le même vécu dans la même classe sociale, si on avait été confronté aux mêmes expériences de vie… Et pourtant il y a un commun dénominateur : « Nous sommes fait du même bois », nous sommes tous des êtres humains et l’être humain, par nature, est fragile, sensible, vulnérable, par-dessus tout mortel (en tout cas physiquement), avec toutefois des capacités potentielles, mais aussi des limites structurelles et expérientielles.