« VIVRE C’EST COMMUNIQUER . . .
« VIVRE C’EST COMMUNIQUER . . .
et nos sens sont nos seuls outils . . . » Léon Laffut.
« Ton encéphalite aurait pu te laisser sourd, aveugle, et peut-être, privé de tous les sens » . . . Ça m’a terrorisé . . . . . . ça me terrorise même encore . . . . . . VIVRE C’EST COMMUNIQUER . . . et nos sens sont nos seuls outils . . . » Léon Laffut.
Mais que sont nos sens sans la conscience ?
Des fenêtres ouvertes sur le vide.
Des instruments sans musique.
Des couleurs sans nuance...
“… et nos sens sont nos seuls outils . . .” Et ça, ça a du sens ou ça devrait en avoir ! Pour que les gens communiquent sur la même longueur d’onde, ce qui, en moyenne, est rarement le cas, car les éducations de chacune et chacun sont colorées de singularité qui modulent la structuration des informations perçues.
“Le percepteur n’est pas le récepteur.”
“Je est un autre” (A. Rimbaud).
Il y a donc le sens des choses dans l’absolu (c’est une supposition) et la direction qu’on peut prendre pour l’aborder. Elle induit « du » sens qui nous est propre et qu’on a intérêt à confronter à d’autres ressentis, et vécus. Cela offre un cadre expérientiel, pour qu’à partir de réflexions, d’intuitions, de rencontres, naissent des étincelles rationnelles, poétiques, artistiques… un cocktail qui fait goûter à ce que la vie nous offre d’une façon plus ouverte, en dehors du quotidien.
Pour plusieurs personnes, aller à Rome a du sens, mais pour y arriver la direction que chacun prendra peut révéler leur singularité qui module et colore un sens qui se définirait comme absolu… Et quand ils auront visité Rome, chacun en aura encore un vécu singulier.
Mais que sont les chemins et directions sans la destination ?
Des lignes tracées sur le vide ?
Des voyages sans découverte ?
Des routes sans horizon ?
Mais que vaut le sens sans le partage ?
Un langage sans interlocuteur ?
Une pensée sans écho ?
Une vérité sans visage ?
Mais que sont la vie et le sens sans l’amour ?
Un souffle sans chaleur ?
Un cœur sans battement ?
Une âme sans couleur ?
Mais que vaut l’amour sans la liberté ?
Une cage sans oiseau ?
Une fleur sans parfum ?
Une lumière sans éclat ?
Une vie d’être humain, limité par essence (la nature de la chose naturelle, divine ou ?), suffit-elle à démêler la VIE ? Texte José HUBERT©