« Le capitalisme tue les cultures »
Cette notion est un des fondements de l’art invisuel.
Prenons la fameuse banane accrochée sur un mur ; c’est de l’art puisque c’est interpellant. La preuve, cela a conduit à un nombre invraisemblable de réactions en tous sens.
Quant à la somme invraisemblable qui a été dépensée pour acquérir l’idée et le concept (puisque la dite banane ne gardera pas éternellement sa fraîcheur), c’est un autre problème…
Il ne faut pas confondre dans l’art en général : la prouesse technique qui n’est pas nécessairement de l’art mais de l’artisanat ; l’art proprement-dit, notion très vague liée à la vie et à l’histoire de nos sociétés qui touche émotionnellement, lance un cri parfois, nous fait pleurer, rire, rêver… et le marché de l’art dans lequel, à un niveau supérieur, il n’y a que spéculations dans un contexte d’offres parce qu’il y a en fait demandes.
C’étaient quelques réflexions mais le débat est ouvert.