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José HUBERT, actualité et réflexions
28 avril 2021

2020, mais aussi 2021 les années des bulles !

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Il y a parfois un monde entre ce qu’on croit, ce qu'on imagine, ce qu’on pense et donc, de temps en temps (souvent??), ce qu’on dit et certains faits « réels » admis par le plus grand nombre.

Un exemple : un jour, j'ai dû frapper à la porte de mes voisins pour leur demander d’aller sur le terrain de leur propriété pour placer mon échelle afin de couper une haie. Ils ont  accepté, étonnés et très réservés, toutefois, je l'ai senti. Pourquoi, ce sentiment de « défensive » ? parce que, depuis un certain temps, j’avais changé une habitude et ne parquais plus ma voiture au même endroit qu'avant (grâce à leur autorisation, devant cette haie donnant sur l’accotement de la route aux abords de ma maison). En qui me concerne, c’était pour ne pas devoir chaque fois nettoyer la carrosserie risquant d’être démangée à cause des déjections d'oiseaux tenaces, c’était la raison « réelle » ... Bien entendu, mes voisins CROYAENT, PENSAIENT que c'était parce que j'étais choqué pour une histoire ou une autre les concernant ; c’était pour eux LA CAUSE, qui n’était donc qu’imagination. C’est ainsi que des conflits peuvent être déclenchés, sans raison valable, uniquement à partir de vécus imaginaires.

Il faut donc faire attention à ce qu'on pense, à ce qu'on croit (pour les autres aussi) sur des associations à côté de la plaque. C'est une des choses importantes qu'on est susceptible d’apprendre en sophrologie : ouvrir puis fermer la parenthèse phénoménologique dans laquelle on place les tabous, a priori, préjugés, idées préconçues, apprentissages limitatifs, etc.  afin de solliciter un contact, autre, plus éclairé – qui peut être un regard  différent –  sur notre environnement immédiat et d’une façon plus large le monde qui nous entoure. Cela ne devrait-il pas constituer l’approche de base, en général, quelle que soit la démarche d’ouverture au monde, voire une thérapie, si nécessaire ?

Et en plus, n’est-il pas essentiel de nourrir l’estime de soi, au quotidien, qu’on confond trop souvent avec un narcissisme pathologique ? C'est VITAL pour tout un chacun. La confiance en soi, ça s'acquiert ou ça s'améliore du moins, à tout âge ; un point crucial est de ne pas se comparer physiquement, affectivement, intellectuellement aux autres qui deviennent alors des concurrents, voire pire, des adversaires. C’est pourtant ce que la publicité n’arrête pas de nous insuffler à petites ou grosses doses, beaucoup plus maintenant par écrans personnels interposés que par messages verbaux ou affichage à l’air libre.

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