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José HUBERT, actualité et réflexions
27 février 2018

REFLEXIONS

Par rapport au désarroi de certains en face de l'être humain, il me semble qu'il est nécessaire de ne pas généraliser et de faire la part des choses:

1) ne pas confondre caractéristiques profondes - le caractère - et la personnalité (celle-ci est une construction progressive où l'environnement et l'éducation dans les premières années de vie jouent un rôle primordial, puis le parcours scolaire ensuite, et la manière de tirer ou non profit des autres expériences de vie);

2) ne pas confondre ce qu'un être humain est et ses comportements à certains moments qui dépendent des circonstances (le chat de mon voisin est très affectueux, mais il a présenté des sautes d'humeur et a griffé... le vétérinaire a mis cela en relation avec le fait qu'il n'avait à manger qu'une fois par jour - il n'est pas un tigre mais a acquis ce comportement pour se protéger, ou éliminer l'agressivité qu'il accumulait en lui) ;

En tout cas, il faut prendre en compte le passé d'un individu - au sens qu'il devrait apparaître tout simplement comme un ensemble d'expériences vécues dont il a intérêt à tirer le meilleur ( idéalement il faudrait donc lui apprendre à le digérer et à s'en nourrir, ça devrait être l'objet de la thérapie plutôt que d'accepter, en tant que thérapeute, TROP LONGTEMPS des plaintes et de chercher des coupables ce qui est l'objet de la justice des "Hommes" et pas de la thérapie): il s'agit donc de gommer la rancœur, les regrets, les sentiments d'infériorité, les complexes de toutes sortes, la honte, la culpabilité, et s'orienter vers ce qui nous fait le plus de bien au présent, celui-ci préparant notre futur.

QUELQUES NOTIONS POUR MIEUX SE COMPRENDRE et surtout ACCEPTER que bien souvent ce qu’on croit être des causes actuelles de notre souffrance psychologique ne sont que des prétextes qui nous renvoient à des événements de notre passé vécus, à l’époque, avec une souffrance non exprimée donc refoulée.

Le transfert en psychanalyse désigne un processus psychologique au cours duquel des sentiments ou des désirs inconscients envers les premiers objets investis dans l'histoire d'un sujet — le plus souvent les parents —, se trouvent reportés sur une autre personne. Par exemple dans un couple, la femme qui transfert des sentiments qu'elle ressent vis-à-vis de son père sur son compagnon, ou en thérapie sur son thérapeute si c'est un homme.

La projection désigne l'opération mentale (inconsciente) par laquelle une personne attribue à quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle. La personne n'apas conscience d'appliquer ce mécanisme, justement car elle n'accepte pas les sentiments, ou sensations, qu'elle « projette » à l'extérieur, sur l'autre ou sur un objet. Il s'agit donc de mouvements pulsionnels intolérables, ou en tout cas, perçus comme tels. (Wikipédia).

Autre formulation afin de comprendre. C’est Sigmund Freud qui introduit en psychanalyse la notion de projection, qu’il définit comme l’opération mentale inconsciente par laquelle une personne attribue à une autre ses propres sentiments qu’elle n’arrive pas à assumer. Ces sentiments sont perçus à ce point comme négatifs que leur auteur ne peut les reconnaître comme siens et, par ce mécanisme de défense inconscient, il les transpose hors de lui en les attribuant à d’autres. Selon Freud, la projection est un phénomène aussi répandu que normal, voire nécessaire, qui ne devient problématique que s’il prend des proportions délirantes comme dans la paranoïa. (D’après présence à soi).

On n'en sait jamais assez.

Bon week-end. José HUBERT.

Une des citation d’Albert Einstein, la plus fameuse, peut-être:

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». 

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