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José HUBERT, actualité et réflexions
14 décembre 2013

Séminaire à la Société Belge de Sophrologie et Relaxation, 15 février séminaire sur l"AIDE aux FUMEURS

 

Au nom de la sbsr, je vous souhaite les meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Qu'elle vous apporte la paix, la sérénité, la santé et le succès.
Voici notre prochain atelier: 

Images intégrées 1

 

L’aide aux fumeurs
 
Bases et outils pratiques d’intervention
 
PROBLEMES AVEC LE TABAC : AIDE INDIVIDUELLE ou de GROUPE
 
Premier contact
  • ETABLIR LE DOSSIER
  • MOTIVATION
  • HABITUDES : TEST DE HORN modifié
  • DEPENDANCE PHYSIQUE: TEST DE FAGERSTROM
  • GESTION DU STRESS : TEST DE MILLER,  SMITH
  • CONTEXTE EXISTENTIEL
  • DOCUMENTATION DE BASE
  • ETABLIR LE PROFIL
  • DETERMINER UNE STRATEGIE PERSONNALISEE : proposer!
Autres contacts (1 x semaine)
 UN MOIS A TROIS MOIS OU PLUS
  • ENTRETIEN dans un espace de paroles (motivation), RELAXATION  - statique et dynamique - adaptée au déconditionnement tabagique, SOPHROLOGIE VISANT DES CHANGEMENTS D’HABITUDES ET DE COMPORTEMENTS, (toucher, provoquer « positivement » l’affectif et l’émotionnel)…
  • RESPIRATION…
GESTION DU JOUR J et de la PREMIERE SEMAINE
      Si nécessaire et après avis médical, substitution nicotinique adaptée
SOUTIEN POSSIBLE LES SEMAINES SUIVANTES
 
Les réactions conditionnées associées à une dépendance physique
 
Le fumeur avéré présente une grande difficulté pour changer son habitude dont il sait, à l’heure actuelle, qu’elle est particulièrement nocive, le privant d’environ six minutes de vie à chaque cigarette consumée. La problématique s’avère complexe. La première cigarette dont la fumée, en général, n’est même pas inhalée, a une connotation particulièrement significative sur les plans psychologique, existentiel et symbolique : dépassement d’un interdit pour s’affirmer à contre-courant du désir des parents, identification à un meneur, à des idoles, stratégie pour être admis dans un groupe, influences insidieuses de la publicité... Le sujet, soumis à la tentation, ne fume pas la première cigarette par besoin physique d’une dose de nicotine, drogue admise comme dure. D’ailleurs, un grand nombre dépasse heureusement cette première rencontre car le dégoût, le désagrément des premières bouffées irritantes s’avèrent plus marquants que le plaisir et les avantages qu’ils en tirent. Ils s’arrêtent, à peine après avoir commencé. D’autres vont continuer. Par répétition, des réactions conditionnées vont créer des automatismes qui s’ancrent profondément dans la mémoire à long terme, génèrent des habitudes tenaces, associées à certains contextes et circonstances et on sait maintenant qu’il est particulièrement difficile d’en extirper certains contenus.
Tout autant dommageable, ni plus ni moins car les effets déstabilisant se conjuguent, la dépendance physique à la nicotine s’installe et majore le tableau.  Pour aider le fumeur, il s’agira d’intervenir sur les deux fronts : le psychologique par un déconditionnement progressif ou un changement d’habitude brutal et radical, si possible bien accompagné et le physique par l’utilisation de substituts nicotiniques dont le dosage est progressivement adapté. Dans « Guérir de se soigner », José HUBERT. Editions Socrate.
 
Chaque cigarette était le prétexte pour faire une pause dans sa solitude affective. Cela consistait à s’arrêter, parfois à rompre l’immobilisme : la main dominante cherche le paquet, le prend, le transfère dans l’autre main, la première sort la cigarette, la positionne entre deux doigts faisant un « V » hypocrite – pas celui de la victoire en tout cas –, la place entre les lèvres qui trouvent d’un seul coup une occupation régressive, puis c’est la recherche du briquet, l’allumage de celui-ci, la grande inspiration activatrice.
Et alors, un moment plus ou moins long de répétitions amplifiant le souffle de vie, instant avec soi, pour soi : malencontreusement, pas avec ses meilleurs amis, mais avec des ennemis cachés dans la fumée inspirée.
Héléna avait trouvé ses récréations… et des satisfactions. Elle parvenait à suspendre le temps avec l’illusion de se sentir mieux, plus calme, plus relax, plus zen alors que la nicotine est pourtant un excitant. Et du plaisir en résultait et devenait la récompense méritée.
Ce qu’elle ne savait pas, c’est que son corps y trouvait une sorte de substitut à une sexualité réduite à quelques rapports vite faits mal faits, sans véritables désirs, par devoir. Elle ne faisait plus que répondre à certaines demandes résiduelles de son mari résultant de simples envies de soulagement physique.
Comme d’habitude, Julien avait sa petite idée sur la question : « La cigarette l’entraînait dans une forme de régression jusqu’au stade oral dont elle était sortie sans doute avec une sorte de première frustration, comme trace inconsciente indélébile ».La petite princesse, Œdipe et Shiddhartha,
José HUBERT. Achevé d’imprimer en 2013Droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pays. Toute reproduction, même partielle, de cet ouvrage est strictement interdite.
Galerie des Collines
79 rue du Moulin, 5680 Vaucelles (DOISCHE)
0032 496 952 413 pour réservation
Jusqu'au 15 mars 2014 exposition permanente, entrée gratuite, Marc Hubert, Michel Jamsin, Martine Devallée
(du vendredi ou dimanche soir sur rendez-vous : 0496 952 413)
Conférence et dédicace, jeudi 16 janvier à 19 h.  José Hubert, PAF 3 Euros :
« La SOPHROLOGIE pour guérir de se soigner »
Stage pratique,  samedi 18 janvier de 9 h à 12 h. José HUBERT, PAF 35 Euros
Guérir de se soigner
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